T-MAC [GSW]
Nombre de messages : 5164 Age : 30 Localisation : Paris en direct de la Marina!!! Joueurs Préferés : Daniel Gibson, LeBron James, Tyrus Thomas Equipe(s) préférée(s) : New Jersey, Golden State, Cleveland, Chicago... Date d'inscription : 23/02/2007
| Sujet: Victoire des spurs Sam 16 Juin - 10:00 | |
| Les San Antonio Spurs remportent leur quatrième titre en neuf saisons grâce à une quatrième victoire en quatre matches face à Cleveland (83-82). Mais contrairement à 1999, 2003 et 2005, le MVP de la finale n'est pas Tim Duncan mais bien Tony Parker, le premier Européen à remporter ce trophée. PARKER REJOINT SON IDOLE, MICHAEL JORDAN «Ce que Tony Parker a fait en finale cette année, c'est ce qu'avait fait Zinedine Zidane le 12 juillet 1998», dixit Jacques Monclar. Et comme pour "Zizou", on ne pourra réellement saisir ce que représente "TP" dans le basket français que quand il sera parti. Pour l'instant, on ne peut guère que regarder avec des jumelles ce petit bout d'homme de 1,85 m, souvent dépassé d'une tête par ses adversaires, flotter très haut dans un ciel teinté de Bleu, assis sur un trône au Panthéon des basketteurs. Jerry West, le premier MVP de la finale en 1969 (et le seul perdant), suivi de Kareem Abdul-Jabbar, Magic Johnson, Larry Bird, Michael Jordan, Hakeem Olajuwon, Shaquille O'Neal, Tim Duncan et le dernier en date, Dwyane Wade... Mettez en parallèle une autre liste, celle des clubs de Tony Parker : Fécamp et Mont-Saint-Aignan en guise de terrains des premiers pas, le pole régional de Normandie, puis l'INSEP pour la formation, Paris - PSG puis PBR - pour la découverte du professionnalisme puis une longue aventure avec San Antonio en NBA après la 28e place dans la Draft 2000. Le comparatif se résume en un mot : improbable. LES SPURS AU TOP, LES CAVS À LA... Les San Antonio Spurs deviennent la quatrième franchise à gagner plus de trois titres en NBA après les Lakers (Minneapolis puis Los Angeles), les Boston Celtics (les plus titrés) et les Jordan Bulls (basés à Chicago). Les Texans réussissent leur premier sweep (4-0) à ce niveau face à des novices totalement dépassés. Les Cleveland Cavaliers battent le record de faiblesse offensive de Baltimore en 1971 avec 322 points inscrits contre 376. Papa d'un deuxième enfant depuis jeudi matin, LeBron James a souffert pour son baptème du feu. Mais il devrait revenir. Improbable comme sa capacité à transpercer les défenses, à contourner les intérieurs, à rendre poreux les coffre-forts et à priver de solution les forts en thème. Improbable mais tellement réel, à l'image de ces points accumulés comme des perles sur un collier par une pré-adolescente : sans lassitude mais avec minutie et légéreté. Réel et très tangible, ce qui fait de ce trophée de MVP un monument de plaisir, de fierté et d'incrédulité en France, mais aussi un bloc de légitimité et un grand pas dans l'histoire des sports US. Si Olajuwon et Duncan ne sont pas nés américains, ils ont appris le jeu aux Etats-Unis avant d'endosser le maillot de feu la Dream Team. Parker est le premier MVP de la finale né, formé et international à l'étranger. Cette récompense parachève douze mois de très, très grandes premières pour les représentants du Vieux Continent en NBA après la première place de la Draft de l'Italien Andrea Bargnani et le titre de MVP de la saison régulière de l'Allemand Dirk Nowitzki. Après avoir pris sa revanche dans les compétitions internationales, l'Europe a conquis une Ligue qui se targue de sacrer des "champions du monde". Parker est un précurseur, mais il n'a en rien bénéficié d'un coup de pouce. Son troisième titre de champion, après 2003 et 2005, annés impaires sans impasses, existe essentiellement grâce à l'alchimie implacable des Spurs et à la présence de la poutre Tim Duncan auprès du grand architecte de l'univers texan, Gregg Popovich. Mais sa récompense individuelle a été obtenue, elle, à la force du poignet. Il était dit que le titre serait attribué au membre du Big Three de San Antonio qui ne passerait au travers d'aucun match, entendu que LeBron James ne parvenait pas à sortir de l'enfer vécu par Cleveland. Décisif dans le match n°4 avec 13 points dans le dernier quart-temps, après que les Cavs ont réussi un 11-0 pour passer devant (63-60, 42e), Manu Ginobili (27 pts) avait "déchiré" sa troisième manche (3 pts à 0/7). Tim Duncan a plié deux jours plus tard. A la mi-temps du quatrième et dernier match, "Dream Tim" pointait à 2 points à 0/5 et Parker à 15 à 6/7. L'histoire était en marche et la dernière période fût la seule où le Français a paru fébrile, se contenant vite de distribuer la balle à ses coéquipiers. "TP", meilleur marqueur de la finale (24,5 pts/match) aura atteint la barre des 10 unités à chaucun de ses matches de play-offs. Pas étonnant quant on connaît le poids de son expérience, puisqu'il est devenu aussi le plus jeune joueur à atteindre les 100 matches en play-offs devant Kobe Bryant. Il faut dire que Bryant, lui, n'a jamais été MVP de la finale... l'equipe | |
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newjack Remplaçant de street
Nombre de messages : 33 Age : 38 Localisation : dijon Joueurs Préferés : derek fisher Equipe(s) préférée(s) : new jersey nets Date d'inscription : 31/01/2008
| Sujet: Re: Victoire des spurs Jeu 31 Jan - 12:53 | |
| J'espère qu'ils en ont bien profité parce que c'est surment leur dernier titre avant bien longtemps http://nba-news-live-2008.blogspot.com/Nouveau site Venez jeter un coup d'oeil Pour les fans nba venez débattre | |
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